Le Conseil d'éthique offre des conseils informels en matière d'éthique en réponse aux employés, aux agents et aux autres parties prenantes de la Ville. Cette page contient une sélection de réponses aux questions concernant le respect des lois sur l'intégrité publique.
Apprenez-en davantage sur la façon de demander conseil au comité d'éthique.
Financement des campagnes
Les limites de contribution de la Ville sont-elles basées sur l'élection ou sur l'année ?
Les limites de contribution sont annuelles.
Une personne peut-elle contribuer 3 100$ à un candidat à un poste municipal le 30 décembre 2021 et faire une autre contribution de 3 100$ au même candidat trois jours plus tard ?
Oui La loi sur le financement des campagnes électorales de la ville limite les contributions individuelles à un candidat à 3 100 dollars par année civile. Ainsi, les contributions demandées par le demandeur sont autorisées même si elles ne sont espacées que de trois jours, car elles sont versées au cours d'années civiles différentes.
Un candidat à un poste électif municipal peut-il utiliser un comité politique qu'il a déjà utilisé lors d'une autre course pour soutenir sa candidature à un autre poste électif municipal ?
Oui De plus, les fonds non utilisés lors de l'élection précédente peuvent être utilisés pour la nouvelle élection. Par exemple, un membre actuel du Conseil municipal peut utiliser le comité politique des candidats qu'il avait précédemment utilisé pour se présenter au Conseil municipal pour se présenter à la mairie et, ce faisant, il peut utiliser les fonds non utilisés lors de l'élection précédente des membres du conseil dans sa nouvelle campagne pour le poste de maire. Comme tout candidat, il doit toutefois veiller à respecter les règles énoncées dans le règlement no 1 du Conseil concernant les contributions excédentaires avant la candidature.
Si un candidat à un poste municipal possède un comité politique en plus du comité des candidats désigné, cet autre comité peut-il apporter une contribution au comité des candidats du candidat ?
Oui, sous réserve de la limite de contribution annuelle de 12 600$. Hormis les exceptions spécifiquement prévues par la loi sur le financement des campagnes électorales, le candidat ne pouvait pas utiliser l'autre comité pour effectuer des dépenses liées aux élections municipales auxquelles il participe.
Un candidat à un poste électif municipal, qui possède également un comité d'action politique fédéral, peut-il transférer des fonds du PAC fédéral à son comité politique des candidats local ?
Oui, mais ce transfert serait assujetti à la limite de contribution annuelle de 12 600$ fixée par la Ville.
Un comité d'action politique peut-il accepter des contributions d'entreprises ?
Non, sauf si le comité est inscrit(e) en tant que comité indépendant des dépenses. Un comité d'action politique qui apporte des contributions aux candidats ne peut pas accepter de contributions d'entreprises.
Les campagnes des candidats aux élections municipales sont-elles autorisées à utiliser des cartes de crédit pour dépenser de l'argent ?
Oui, mais dans les rapports de financement de campagne applicables, la campagne doit détailler chaque achat effectué avec la carte de crédit, et ne pas simplement indiquer un paiement forfaitaire de la campagne à la société émettrice de la carte de crédit.
Deux candidats, qui se présentent à un poste électif, peuvent-ils partager les dépenses relatives à leurs rapports sur le financement de leurs campagnes électorales ?
En général, oui. Ces dépenses fractionnées seraient toutefois des contributions en nature de chaque candidat à l'autre et ces transactions seraient soumises aux limites de contribution. Ils devraient également être déclarés comme des contributions en nature par chaque candidat bénéficiaire. Chaque candidat devrait également divulguer sa part des dépenses dans la section du rapport consacrée aux dépenses et devrait décrire ces dépenses avec précision.
Aux fins des règles de financement des campagnes électorales de la Ville, à quel moment une personne devient-elle candidate à un poste électif municipal ?
En vertu des règles de financement des campagnes de la ville, une personne devient candidate lorsqu'elle : (i) dépose des déclarations de candidature ou des pétitions pour un poste électif municipal, ou (ii) annonce publiquement sa candidature à un poste électif municipal. Le Conseil a déjà indiqué qu'une personne n' « annonce publiquement sa candidature » à moins qu'elle ne fasse une déclaration publique explicite indiquant qu'elle brigue un poste électif. Les déclarations publiques selon lesquelles une personne envisage ou envisage de se présenter à un poste ne constituent pas une annonce publique.
Si une personne enregistre un comité politique auprès du Département d'État et autorise ce comité à accepter des contributions en son nom, cette personne est-elle un « candidat » au sens de la loi sur le financement des campagnes électorales de la ville ?
Non. En vertu de la loi sur le financement des campagnes électorales de la ville, une personne ne devient « candidate » que si elle annonce publiquement sa candidature à un poste municipal ou si elle dépose des documents à inscrire sur le bulletin de vote. Autoriser un comité politique à accepter des contributions en son nom ferait d'une personne un « candidat » en vertu de la loi de l'État, mais pas en vertu de la loi sur le financement des campagnes électorales de la ville.
Quelles sont les limites de contribution pour les partenariats en vertu de la loi sur le financement des campagnes électorales de la ville et le fait que le partenariat fonctionne pour la ville est-il important ?
En vertu de la Loi sur le financement des campagnes électorales de la Ville, la limite de contribution d'un partenariat à un candidat est de 12 600$ par année civile. Il s'agit de la limite, que le partenariat fasse ou non affaire avec la Ville. Il est toutefois important de noter que si le partenariat recherche ou détient des contrats avec la ville, il est soumis à des exigences de divulgation et à des règles d'attribution supplémentaires, telles que définies par le chapitre 17-1400 du Code de Philadelphie.
La campagne d'un candidat endetté pour un poste municipal doit-elle déposer des rapports de financement même si l'élection pertinente pour laquelle le candidat s'est présenté est terminée ?
Oui Tant que le comité des candidats d'un ancien candidat est endetté à la suite d'une élection municipale, il doit déposer des rapports sur le financement des campagnes auprès du conseil d'administration.
Quel est le statut d'entreprise d'un comité politique après avoir déposé une déclaration d'enregistrement du comité politique auprès des commissaires municipaux ou du département d'État ?
Après avoir déposé la déclaration d'enregistrement, le comité politique devient une association non constituée en société en vertu de la loi de l'État.
Comment pourrait-on créer un comité politique, quel type d'entité ce comité politique serait-il, et où et comment un tel comité doit-il déposer des rapports sur le financement des campagnes électorales ?
Toute personne souhaitant créer un comité politique peut le faire en déposant une déclaration d'enregistrement du comité politique auprès des commissaires municipaux ou du département d'État. Ce faisant, le comité sera établi en tant qu'association non constituée en société. Un comité politique doit déposer un dossier auprès du conseil pour tout cycle de production de rapports au cours duquel il effectue des dépenses pour influencer une élection municipale. Un comité politique doit déposer un dossier auprès des commissaires municipaux pour tout cycle de présentation de rapports au cours duquel il effectue des dépenses liées uniquement aux courses municipales et auprès du Département d'État pour tout cycle au cours duquel il effectue des dépenses liées à une élection nationale. Tous les documents déposés auprès du Conseil doivent être soumis électroniquement via le système de classement de la Ville. Les documents déposés auprès des commissaires peuvent être soumis soit par voie électronique via le système de classement de la Ville, soit sur papier. Les dossiers déposés auprès du Département d'État peuvent être soumis soit par voie électronique via le système de classement de l'État, soit sur papier.
Le comité de candidature d'un candidat à un poste municipal peut-il utiliser les contributions reçues pour apporter une contribution à un candidat à un poste judiciaire ?
Oui Une contribution à un candidat à un poste judiciaire est une utilisation autorisée des fonds de campagne.
Les limites des contributions au financement des campagnes électorales de la Ville s'appliquent-elles aux contributions au comité politique d'un quartier ?
Non. Les limites de contribution de la Ville ne s'appliquent qu'aux contributions aux candidats de la Ville. Ils ne s'appliquent pas aux contributions aux comités de paroisse. Il est toutefois important de noter que si un donateur transmet une contribution de campagne à un candidat municipal par l'intermédiaire d'un comité de quartier, le montant remis au candidat sera pris en compte dans les limites du comité de quartier et du donateur initial.
Quelle est la procédure appropriée pour une campagne qui a accepté par inadvertance une contribution interdite d'une entreprise ?
Les fonds doivent être remboursés immédiatement. Aux fins des rapports sur le financement des campagnes, les fonds interdits doivent être répertoriés comme des « contributions » en indiquant la date à laquelle ils ont été reçus. Ensuite, lors du retour des fonds, les fonds doivent être répertoriés comme « dépenses » en indiquant la date à laquelle ils ont été retournés et une note indiquant que les fonds constituent un remboursement des contributions interdites à l'entreprise.
Un comité d'action politique inscrit(e) doit-il modifier son rapport sur le financement des campagnes électorales s'il découvre une contribution non divulguée d'un candidat extérieur à la ville concernant une élection hors ville ?
Oui Si un PAC est tenu de déposer un rapport sur le financement des campagnes auprès du Conseil d'administration, il doit divulguer avec précision toutes les transactions requises pour la période applicable. Ainsi, si, après avoir déposé le rapport, le PAC découvre une erreur, il doit déposer un rapport modifié pour garantir l'exactitude des rapports.
Si un PAC ou une personne organise une collecte de fonds pour un candidat, les contributions des participants tiers sont-elles attribuables à l'hôte ?
Non. Aux fins de la loi sur le financement des campagnes électorales de la ville, si une personne fait une contribution directement au candidat, elle est attribuable à cette personne même si la contribution est faite lors d'un événement organisé par une autre personne ou entité. Il est important de noter qu'un résultat différent peut se produire en vertu de la section 17-1400 du Code concernant les contrats d'appel d'offres non compétitifs.
Quelles sont les étapes à suivre si un comité politique inscrit(e) souhaite changer de nom ?
Si un comité politique souhaite changer de nom, il doit déposer une déclaration d'enregistrement modifiée auprès des commissaires municipaux.
Une campagne peut-elle utiliser l'excédent des contributions préélectorales pour financer des sondages ou des recherches qui seront utilisés pour décider si un candidat doit se présenter aux élections ?
Oui, mais il est interdit de recourir ultérieurement à des sondages ou à des recherches financés avec de tels fonds une fois que la personne est devenue candidate.
Si un groupe soutient un candidat, toutes ses dépenses politiques sont-elles automatiquement coordonnées avec ce candidat ?
Non. Une approbation politique, à elle seule, ne permet pas de coordonner toutes les dépenses ultérieures de l'entité d'appui avec celles du candidat soutenu.
En vertu de la loi sur le financement des campagnes électorales de la ville, si un candidat prend la parole lors d'un événement organisé par une organisation et que cette organisation soutient ensuite le candidat, les dépenses ultérieures de l'organisation seront-elles considérées comme coordonnées ?
Conformément au paragraphe 1.35 du règlement n° 1 du Conseil d'administration, une dépense ne sera pas considérée comme une dépense coordonnée simplement parce que l'entité effectuant cette dépense a invité le candidat à se présenter devant les membres, employés ou actionnaires de l'entité ou a soutenu le candidat.
Une coordination pourrait toutefois intervenir si, à tout moment, y compris pendant l'événement, l'entité indique au candidat quels sont ses plans de dépenses, lui demande quel type de dépenses serait utile, ou s'engage dans des discussions similaires.
Si une campagne invite des particuliers à faire des dons à un comité d'action politique et que ce comité dépense ensuite de l'argent pour soutenir le candidat, les dépenses du comité seront-elles considérées comme étant coordonnées avec la campagne ?
En vertu du règlement 1.33 (d), si une campagne sollicite des fonds ou dirige des fonds vers une personne qui effectue une dépense pour soutenir cette campagne, ces dépenses sont considérées comme coordonnées si la sollicitation ou la directive a eu lieu dans les 12 mois précédant l'élection sur laquelle les dépenses visent à influencer.
Qui doit déclarer le prêt d'un candidat de la Ville à son propre comité de candidats, et comment doit-il être divulgué ?
Le prêt doit être divulgué (1) en tant que dépense du candidat et (2) à la fois en tant que contribution reçue et en tant que dette impayée par le comité des candidats. Le comité doit continuer à déclarer le montant impayé en tant que dette impayée jusqu'à ce qu'il soit entièrement remboursé (ou pardonné). Si le prêt a été reçu pendant la période de référence de 24 heures, le comité doit également le divulguer en tant que contribution reçue dans un rapport de 24 heures. Notez que tant que le prêt a été accordé par le candidat à son propre comité de candidats en utilisant ses ressources financières personnelles, il ne serait pas soumis aux limites de contribution.
Un PAC qui a contribué à une campagne pour le poste de gouverneur de Pennsylvanie mais n'a effectué aucune dépense pour influencer une élection municipale doit-il déposer un rapport de financement de campagne auprès du conseil d'éthique ?
Non. Les PAC ne déposent généralement leur dossier auprès du conseil que s'ils engagent des dépenses pour influencer une élection municipale. Le PAC peut toutefois être tenu de déposer une demande auprès du département d'État ou des commissaires municipaux.
Avant qu'une personne n'annonce sa candidature à un poste municipal, comment son comité politique peut-il dépenser des contributions au-delà des limites de contribution ?
Avant l'annonce de la candidature, le comité peut utiliser ses liquidités pour acheter ce qu'il veut. Si, toutefois, le comité utilise l'excédent des contributions préélectorales pour les paiements anticipés, cela aura une incidence sur le montant d'argent que le comité devra exclure de son compte courant une fois que la candidature aura été annoncée. Un prépaiement est un paiement pour tout ce qui est utilisé ou à utiliser par un comité/une campagne une fois que la candidature a été annoncée.
Le montant précis qu'une campagne devra exclure de son compte courant dépendra d'une comptabilité complète. En pratique, si un comité/une campagne souhaite utiliser quelque chose après l'annonce, il ne doit pas utiliser les contributions excédentaires versées avant la candidature pour le financer.
Le comité des candidats d'une ville peut-il accepter des contributions de donateurs situés (1) en dehors de la Pennsylvanie ou (2) en dehors des États-Unis ?
Ni la loi sur le financement des campagnes électorales de la ville ni le code électoral de l'État ne limitent les contributions en fonction de la localisation du donateur. Les mêmes limites de contribution et les mêmes exigences en matière de rapports s'appliquent aux comités des candidats municipaux, quel que soit l'endroit où se trouve le donateur. Nous croyons comprendre, cependant, que la loi fédérale interdit les contributions de ressortissants étrangers, mais autorise les contributions de citoyens américains vivant à l'étranger.
Les comités des candidats de la ville peuvent-ils accepter des contributions d'organisations à but non lucratif ?
Non. Le code électoral de l'État interdit les contributions des entreprises et des associations non constituées en société. Cela inclut non seulement les entités à but lucratif, mais également les organisations à but non lucratif telles que les organisations à but non lucratif 501 (c) (3) et 501 (c) (4).
Quelles exigences de dépôt supplémentaires s'appliquent à un PAC de l'extérieur de l'État qui fait un don à un comité des candidats de la ville ?
Un PAC de l'extérieur de l'État qui contribue à une campagne municipale (ou effectue toute autre dépense pour influencer une élection couverte) doit déposer des rapports sur le financement de la campagne auprès du conseil d'éthique et des commissaires municipaux. Ces rapports doivent inclure toutes les activités de financement des campagnes, et pas seulement les activités liées aux élections municipales, bien que le code électoral de l'État autorise les dépenses hors Pennsylvanie à être déclarées sous forme de somme forfaitaire.
Un comité des dépenses indépendant peut-il acheter des séquences vidéo appartenant à une campagne s'il paie la juste valeur marchande ?
Non. Les dépenses pour la republication de communications ou de documents préparés dans le cadre d'une campagne, y compris des séquences vidéo, sont des contributions en nature. Ces dépenses constituent une contribution reçue par la campagne si les communications ou le matériel sont obtenus dans le cadre de la campagne ou avec son consentement. À moins d'une exception prévue au paragraphe 1.34 (c) du règlement du Conseil d'administration, la republication de séquences vidéo obtenues soit dans le cadre de la campagne, soit auprès d'un tiers autorisé par la campagne à distribuer ces séquences constituerait une contribution en nature. Ce serait toujours le cas même si le comité payait le taux du marché pour les images.
Un PAC peut-il recruter des démarcheurs bénévoles en coordination avec les candidats qu'il soutient ?
Oui Aux fins du financement de la campagne, toutefois, les dépenses engagées par le comité politique concernant cette activité (par exemple, les coûts d'impression des brochures de recrutement ou de rémunération du personnel pour assister à des événements de recrutement) constitueraient des contributions en nature à la campagne et sont soumises à la fois à des limites de contribution et à des exigences de divulgation.
Deux sociétés à responsabilité limitée ayant le même propriétaire individuel peuvent-elles apporter chacune une contribution politique de 12 600 dollars (ou 25 200 dollars pour les bureaux dont les limites ont été doublées) ?
Oui, à condition que chaque LLC réponde aux exigences de la législation de la ville et de l'État pour apporter des contributions politiques. En vertu du règlement no 1 du conseil d'administration, une LLC n'est éligible à la limite de contribution plus élevée pour les comités politiques et autres organisations (12 600 dollars ou 25 200 dollars si elle est doublée) que si la LLC est imposée en tant que partenariat et si les finances de la LLC sont distinctes et séparées des finances personnelles de ses propriétaires ou partenaires. En vertu de la législation de l'État, une LLC apportant une contribution à une campagne doit affirmer au destinataire que : (1) la LLC est un partenariat aux fins de l'impôt fédéral ; et (2) la contribution ne contient aucun fonds d'entreprise (provenant par exemple d'un partenaire ou d'un membre qui est une société). Tant que les deux sociétés à responsabilité limitée répondent à ces exigences, chacune peut contribuer jusqu'à 12 600$ (25 200$ si le montant est doublé) à un comité des candidats de la ville. Le propriétaire des SARL ne peut toutefois pas transférer d'argent de son compte personnel vers les SARL ou transférer de l'argent entre ces SARL ou d'autres entreprises dans le but de faire de telles contributions.
Si les limites de contribution sont doublées pour une élection primaire, restent-elles doublées pour les élections générales ?
Oui, les bureaux qui avaient doublé les limites pour les élections primaires continueront d'avoir doublé les limites pour les élections générales. Cela est vrai même si le candidat qui a initié le doublement des limites ne se présente pas aux élections générales.
Qu'arrive-t-il au comité politique d'un ancien candidat ? Le comité doit-il continuer à déposer des rapports sur le financement des campagnes électorales ?
Un comité de candidats (ou tout autre comité politique) doit déposer au moins un rapport annuel du cycle 7 chaque année jusqu'à ce que le comité soit dissous. En vertu de la législation de l'État, un comité ne peut pas être dissous tant qu'il dispose de fonds ou qu'il est endetté. Elle peut mettre son compte à zéro en réglant ses dettes, en dépensant les fonds restants pour d'autres élections ou en restituant ces fonds résiduels aux contributeurs. Si le comité effectue des dépenses pour influencer une élection, il est également tenu de déposer un rapport sur le financement des campagnes auprès des bureaux appropriés pour tout cycle au cours duquel il a effectué de telles dépenses. Une fois qu'un comité n'a plus de fonds ou de dettes, il peut déposer son prochain rapport sur le financement de la campagne en tant que rapport de licenciement.
Plusieurs candidats peuvent-ils organiser une collecte de fonds conjointe pour leurs campagnes et partager les recettes ?
Non. En vertu de la loi sur le financement des campagnes de la ville, les donateurs doivent faire un don à une campagne spécifique, et la campagne bénéficiaire doit déposer cet argent sur un seul compte. Une fois que l'argent est sur le compte courant d'une campagne, tout transfert effectué vers une autre campagne est soumis aux limites de contribution. Par exemple, si la campagne A collectait l'argent pour la collecte de fonds, la campagne A ne pourrait verser que 12 600$ des recettes à la campagne B. Tout transfert de fonds de A à B au-delà de ce montant constituerait une contribution excédentaire. Si les donateurs souhaitent contribuer à la fois à la campagne A et à la campagne B, ils doivent le faire par chèques séparés ou par d'autres paiements distincts.
Conflit d'intérêts
Un employé municipal peut-il prendre des mesures officielles susceptibles d'affecter les intérêts financiers d'une personne qui était son client avant de se joindre à la ville ?
Oui Les restrictions relatives aux conflits d'intérêts de la ville et de l'État ne s'appliquent qu'aux relations financières actuelles. Tant que la relation financière actuelle n'existera pas, il n'y aura pas de conflit d'intérêts. Ainsi, il n'est pas interdit à un employé de la Ville de prendre des mesures officielles susceptibles de toucher un ancien client.
Un employé municipal peut-il utiliser son titre municipal pour fournir une approbation non rémunérée à une entreprise qui fournit des services à un organisme sans but lucratif dont l'employé est un dirigeant non rémunéré ?
Non. Étant donné que les employés de la Ville ne sont pas rémunérés par l'organisme à but non lucratif ou par l'entreprise, le code d'éthique de la Ville ne leur interdit pas de le faire. La loi sur l'éthique de l'État interdirait toutefois aux employés d'utiliser le titre de leur ville pour une telle approbation.
Un employé municipal peut-il fournir des services de consultation gratuits à son église concernant un projet impliquant l'église et le service municipal de l'employé ?
Oui, sous réserve de certaines restrictions. Tant que l'employé municipal n'est pas rémunéré par l'église et n'est pas un dirigeant ou un administrateur, il n'y aura pas de conflit d'intérêts en vertu de la loi de la ville ou de l'État. L'employé de la ville ne peut toutefois pas représenter l'église dans aucune interaction avec la ville, par exemple en assistant à des réunions non publiques ou en témoignant au nom de l'église lors d'une audience. De plus, les employés de la ville ne peuvent pas partager avec l'église des informations confidentielles obtenues dans le cadre de leur travail municipal.
Un employé municipal qui, dans le cadre de son travail, a attribué un contrat à une société de conseil peut-il prendre sa retraite de son emploi municipal et travailler dans le cadre de ce même contrat ?
Non, du moins pas avant que deux ans ne se soient écoulés après leur départ à la retraite. La section 20-607 (3) du Code de Philadelphie prévoit qu'un employé de la ville ne peut acquérir d'intérêt financier dans aucune action officielle qu'il entreprend alors qu'il travaille pour la ville pendant les deux ans suivant sa cessation de service municipal. Le fait d'être payé en vertu d'un contrat accordé par l'employé équivaudrait à acquérir un intérêt financier dans une action officielle antérieure.
Si un membre d'un conseil consultatif municipal est également un employé d'une autorité gouvernementale locale, le règlement sur les conflits d'intérêts de la ville lui interdirait-il de prendre des mesures officielles par le biais de son rôle au sein du conseil consultatif si cette action est susceptible d'affecter les intérêts financiers des clients de l'autorité gouvernementale locale ?
Non. La règle sur les conflits d'intérêts de la Ville ne s'applique pas aux mesures qui concernent une entité gouvernementale. En outre, les clients de l'entité gouvernementale n'ont aucune incidence sur les intérêts financiers d'un employé de l'entité gouvernementale, contrairement à ce qui se passe si l'employé était associé dans un cabinet d'avocats.
Un employé de la ville peut-il agir en tant qu'arbitre rémunéré dans le cadre du programme d'arbitrage obligatoire de la Cour des communes de Philadelphie ?
Oui L'employé de la Ville ne peut toutefois pas faire partie d'un comité d'arbitrage lorsque la Ville est partie ou que l'affaire concerne une transaction impliquant la Ville. En outre, il serait interdit à l'employé de prendre des mesures officielles dans le cadre de son travail municipal qui porteraient atteinte aux intérêts financiers de l'une des parties à un arbitrage sur lequel il travaille. Enfin, un employé de la Ville ne pouvait siéger à un comité d'arbitrage qu'en dehors de ses heures de travail et ne pouvait utiliser aucune des ressources de la Ville à cette fin.
Un membre du personnel du Conseil municipal peut-il continuer à occuper le poste de directeur exécutif non rémunéré d'un organisme communautaire à but non lucratif ?
Oui, à condition que le membre du personnel du Conseil respecte les restrictions contractuelles applicables en matière de conflits d'intérêts, de représentation et d'intérêts énoncées dans le code et la charte de la ville et dans la loi sur l'éthique de l'État.
Divulgation financière
Un fonctionnaire municipal élu doit-il soumettre à la fois les formulaires de déclaration des intérêts financiers de la ville et de l'État ?
Oui Le code d'éthique de la ville exige que tous les membres élus de la ville (le Maire, les membres du conseil municipal, le Contrôleur/se, le procureur de district, les commissaires municipaux et le Shérif) déposent une déclaration annuelle des intérêts financiers. La loi sur l'éthique de l'État oblige ces mêmes élus municipaux à déposer une déclaration annuelle des intérêts financiers similaire mais différente.
Comment un employé municipal, qui produit la déclaration des intérêts financiers de la ville, doit-il déclarer les revenus de location de plusieurs locataires ?
Le filer dispose de deux options. La première consiste à répertorier séparément chaque locataire dont le déclarant a reçu plus de 500$ de loyer. Le déclarant devrait également indiquer le montant payé par chaque locataire ayant payé plus de 5 000$ de loyer. La deuxième option consiste à inscrire dans le champ « personne » « cinq biens locatifs » et à indiquer le montant total combiné des cinq sources de revenus de l'année précédente.
Lorsqu'il indique le revenu de location dans l'état des intérêts financiers de la ville, le déclarant doit-il indiquer le loyer réellement reçu ou ce loyer moins les dépenses hypothécaires et autres dépenses immobilières liées au bien locatif ?
Le déclarant doit divulguer le montant total du loyer. Comme pour les autres formes de revenus, les déclarants doivent indiquer le montant brut, et non le montant net.
Si un déclarant un formulaire municipal subit une perte nette par rapport à une entreprise, mais que ses revenus bruts provenant de cette entreprise étaient supérieurs à 500$, doit-il tout de même inscrire l'entreprise dans la section « Sources de revenus » de sa déclaration d'intérêts financiers de la ville ?
Oui Les déclarants sont tenus de divulguer toute personne dont le revenu brut est supérieur à 500$. Peu importe que le revenu net du déclarant pour l'entreprise soit inférieur à 500$.
Comment un déclarant doit-il déclarer la pension alimentaire pour époux, la pension alimentaire et la pension alimentaire pour enfants sur ses déclarations d'intérêts financiers de la ville et de l'État ?
La pension alimentaire pour époux, la pension alimentaire et la pension alimentaire pour enfants qu'un déclarant reçoit sont considérées comme des revenus aux fins des déclarations d'intérêts financiers de la ville et de l'État et doivent donc être déclarées si le montant reçu dépasse les seuils de déclaration. Cela dit, le déclarant n'aurait pas à divulguer les paiements ordonnés par le tribunal, car la commission d'éthique de l'État considérerait qu'ils relèvent d'une exception légale pour les « paiements ou avantages mandatés par le gouvernement ».
L'article 20-610 exige-t-il qu'un remplisseur de formulaires municipaux divulgue les cadeaux reçus au cours de l'année de référence, mais après leur départ du service municipal ?
Oui Les déclarants doivent divulguer la source, la valeur et les circonstances de tout cadeau d'une valeur supérieure à 200$ reçu au cours de l'année de référence. Cela s'applique à l'ensemble de l'année de référence, même si le cadeau a été reçu après que le déclarant n'était plus un agent ou un employé de la Ville.
Si un employé quitte son emploi en janvier 2021, quels formulaires de déclaration de situation financière doit-il déposer ?
Un employé tenu de déposer une déclaration d'intérêts financiers conformément à la loi sur l'éthique de l'État ou au code d'éthique de la ville doit, en 2021, déposer une déclaration pour 2020 et en 2022, déposer une déclaration pour 2021.
Un élu doit-il indiquer sur son relevé municipal annuel des intérêts financiers les billets gratuits reçus pour un événement s'il les donne à ses électeurs ?
Non, tant qu'ils offrent de tels billets à des électeurs (mais pas à un membre de leur famille ou à un membre de leur personnel de campagne), le représentant élu n'est pas tenu de les divulguer dans la section cadeaux de la déclaration des intérêts financiers.
L'annulation des prêts étudiants dans le cadre d'un programme gouvernemental est-elle considérée comme un revenu déclarable sur les déclarations d'intérêts financiers de la ville ou de l'État ?
Non. Alors que les prêts annulés par des prêteurs privés doivent être déclarés comme des revenus dans les états des intérêts financiers de la ville et de l'État, ni les lois de la ville ni de l'État ne considèrent les remises de prêts dans le cadre d'un programme mandaté par le gouvernement (par exemple, la remise de prêts de service public) comme un revenu.
Un nouvel employé municipal doit-il déclarer les revenus de ses anciens employeurs sur ses états des intérêts financiers de la ville et de l'État ?
Oui Les déclarants doivent divulguer toutes les sources de revenus supérieurs au seuil de déclaration pour l'année civile précédente, qu'ils aient travaillé pour la Ville pendant une partie, la totalité ou aucune de ces années. Cela signifie que les nouveaux employés de la Ville présentant une demande pour 2022 indiqueront tous les employeurs précédents comme sources de revenus pour cette année s'ils dépassaient les seuils de déclaration.
Cadeaux et pourboires
Un employé de la Ville peut-il accepter un repas offert dans le cadre d'une réunion d'affaires organisée par une personne qui souhaite obtenir une action officielle de sa part ?
Oui L'article 20-604 (3) (f) du code municipal autorise les employés de la ville à accepter les aliments et les boissons fournis dans le cadre normal d'une réunion, à condition qu'ils soient fournis sur place et qu'ils soient offerts à tous les participants.
Un employé de la Ville peut-il faire un don à une collecte de jouets organisée par une entreprise qui interagit avec l'employé et son service municipal ?
Oui Le code d'éthique de la ville limite les cadeaux à un fonctionnaire ou à un employé de la ville. Ici, l'employé de la Ville offre, plutôt que de recevoir, un cadeau. Par conséquent, même si l'entreprise en question est une source restreinte pour l'employé, cette restriction ne s'étend pas aux cadeaux que l'employé fait à l'entreprise.
L'exception permettant aux employés de la Ville d'accepter la participation gratuite à des événements qui profitent à la Ville et qui sont liés à leurs fonctions officielles permet-elle à un employé d'accepter plus d'un billet afin de pouvoir amener un invité ?
En général, non. L'exception prévue à la section 20-604 (3) (k) du Code s'applique aux cadeaux qui « profitent à la ville et [sont] raisonnablement liés aux fonctions ou à l'expertise officielles du dirigeant ou de l'employé ». Un employé de la Ville peut accepter un billet en vertu de cette exception si (1) sa présence en tant que représentant de la Ville profite à la Ville et (2) s'il reçoit un agrément préalable. Cela ne leur permettrait pas d'accepter un deuxième billet car, en l'absence d'une situation inhabituelle, la présence d'un invité n'apporterait aucun avantage à la Ville.
Les employés de la Ville et leurs familles peuvent-ils participer à un programme de vaccination contre la COVID qui récompense les participants avec des cartes-cadeaux, dont la source des cartes-cadeaux est une entreprise privée ayant un contrat avec la ville ?
Oui, même si un agent ou un employé municipal qui interagit avec l'entreprise dans le cadre de son travail municipal ne serait pas autorisé à accepter une carte-cadeau. Le code d'éthique n'empêcherait toutefois pas les membres de la famille d'un tel fonctionnaire ou employé municipal d'accepter les cartes-cadeaux.
Les employés de la ville peuvent-ils participer à un concours de vaccins contre la COVID parrainé et financé par des entités privées et promu par la ville ?
Oui, sauf si l'employé municipal interagit avec les bailleurs de fonds du concours dans le cadre de ses fonctions municipales. Cependant, le décret du maire sur les cadeaux interdirait probablement à l'employé d'accepter un prix dans le cadre d'un tirage au sort à moins d'avoir reçu une dérogation du responsable de l'intégrité.
Un employé de la Ville peut-il accepter un « cadeau » ou un « honoraire » en échange de services professionnels, autres que ceux qu'il fournit à un tiers en tant qu'employé de la Ville ?
Oui Tout paiement qu'un employé de la Ville reçoit en échange de services professionnels indépendants qu'il fournit n'est pas un « cadeau » ou un « honoraire », même s'il est ainsi désigné par les parties. À ce titre, l'employé peut les accepter en guise de compensation pour les services indépendants qu'il fournit. Notamment, dans ces situations, l'employé de la Ville est toujours soumis à d'autres règles éthiques telles que les restrictions relatives aux conflits d'intérêts, la restriction de représentation et les règles concernant l'emploi externe.
Un employé de la ville peut-il rediriger des honoraires interdits par la loi sur l'éthique de l'État vers un tiers ?
Non. Conformément à l'article 1103 (d) de la loi sur l'éthique de l'État, un fonctionnaire ne peut pas accepter d'honoraires à un tiers, même si ce tiers est une organisation caritative ou à but non lucratif.
Un agent municipal peut-il solliciter un cadeau à un organisme à but non lucratif auprès d'une personne qui sollicite une action officielle de la part de cet agent municipal ?
Oui, conformément au code d'éthique de la ville, à condition que le fonctionnaire municipal ne tire aucun avantage personnel du cadeau.
Un bureau municipal peut-il collecter des jouets pour les donner à un organisme à but non lucratif ?
Oui En général, tant que les employés de la Ville ne conservent aucun des dons pour leur usage personnel, ils peuvent collecter des articles pour les donner à un organisme sans but lucratif sans enfreindre les règles d'éthique. Un conflit d'intérêts peut toutefois survenir si les employés de la Ville qui organisent la collecte, ou leurs proches parents, sont affiliés à l'organisme à but non lucratif, par exemple en tant qu'employés ou membres du conseil d'administration.
Intérêts à l'égard des contrats de la ville — 10-102
Le lobbying
Une personne qui ne s'est pas encore inscrit(e) à titre de lobbyiste peut-elle exercer des pressions sur les fonctionnaires et les employés de la Ville ?
Oui Les particuliers ne sont pas tenus de s'inscrire auprès du Conseil tant qu'ils n'ont pas gagné plus de 2 500$ en services de lobbying au cours d'un trimestre d'année civile.
Si un lobbyiste travaille avec un journaliste indépendant pour rédiger un article d'opinion rédigé par ce journaliste sur une question promue par le directeur du lobbyiste, le temps passé par le lobbyiste est-il pris en compte dans les seuils de déclaration des activités de lobbying de la Ville ?
Oui L'article d'opinion est une communication indirecte et le temps que le lobbyiste y consacre constitue une activité de lobbying à signaler.
Une entreprise qui fournit des services de médias sociaux à une société de lobbying devrait-elle s'enregistrer en tant que lobbyiste ?
Non. En règle générale, le vendeur d'une société de lobbying ne serait pas tenu de s'enregistrer auprès du Conseil. Cela dit, le dirigeant qui retient les services du cabinet de lobbying devrait indiquer dans son rapport de dépenses trimestriel toutes les sommes versées à une entreprise de médias sociaux pour les services qu'elle fournit à la société de lobbying liés aux efforts de lobbying déployés pour le compte du mandant.
Autres
Quelles sont les règles et exigences éthiques pour un membre du conseil d'éthique de Philadelphie ?
Les membres du conseil d'éthique sont assujettis aux règles et exigences générales en matière d'éthique qui
s'appliquent à tous les membres d'un conseil municipal ou d'une commission qui exerce des pouvoirs
gouvernementaux importants, telles que les restrictions relatives aux règles relatives aux conflits d'intérêts et aux activités politiques. La
Charte impose toutefois des règles supplémentaires aux membres du comité d'éthique, telles que l'
obligation pour eux d'être résidents ou d'avoir leur principal établissement dans la ville et d'être inscritʼs pour voter. En outre, les membres du conseil ne peuvent occuper aucune autre fonction publique (autre qu'un poste purement consultatif) et ils ne peuvent apporter aucune contribution à un candidat à un poste municipal ou à un élu municipal sortant. Enfin, ils ne peuvent pas briguer un poste électif à la Ville pendant deux ans après avoir été membres du Conseil d'éthique.
Les employés de la Defender's Association of Philadelphia sont-ils soumis aux règles d'éthique de la ville ?
Non. L'Association des défenseurs ne fait pas partie du gouvernement municipal et ses employés ne sont donc pas soumis aux règles d'éthique de la ville.
Les règles d'éthique de la Ville interdiraient-elles à une personne qui a fourni des services à la Ville en tant qu'entrepreneur indépendant de devenir un employé à plein temps de la Ville ?
Non, les règles d'éthique n'interdiraient pas à une personne de passer d'un poste d'entrepreneur indépendant à un poste d'employé à plein temps de la Ville.
Les employés des autorités liées à Philadelphie, créés conformément à la loi de l'État, sont-ils soumis aux règles d'éthique de la ville ?
Non. Les règles d'éthique de la ville ne s'appliquent pas aux employés des autorités créées conformément à la loi de l'État, même si les autorités sont basées ou liées d'une manière ou d'une autre à la ville de Philadelphie. Ainsi, par exemple, les employés de la Philadelphia Redevelopment Authority, de la Philadelphia Energy Authority et de la Philadelphia Authority for Industrial Development ne sont pas soumis aux règles d'éthique de la ville. Ces employés peuvent toutefois être soumis à la loi sur l'éthique de l'État.
Activité politique
Un employé de la Ville peut-il siéger à un comité ?
Non. L'article 10-107 (4) de la Charte de l'autonomie interne interdit à la plupart des employés de la ville de siéger en tant que membre d'un comité. Les employés du Conseil municipal sont toutefois exemptés de cette interdiction.
Un employé du Conseil municipal peut-il faire partie d'un comité ?
Oui Un employé du Conseil municipal est autorisé à faire partie d'un comité, à se présenter à ce poste et à faire circuler des pétitions de nomination. Cependant, toutes ces activités doivent être menées en dehors des heures de travail et sans utiliser les ressources de la Ville ou le titre municipal de l'employé. En outre, la Home Rule Charter interdirait à l'employé de participer à toute collecte de fonds liée à ces activités.
Un employé du pouvoir exécutif de la ville en congé peut-il participer à une campagne pour un poste électif local ?
Non. Les employés en congé sont assujettis aux restrictions relatives aux activités politiques de la Ville, sauf s'ils sont en congé non payé pour être élus à temps plein ou membres nommés d'un syndicat d'employés de la Ville.
Un employé municipal qui est en congé pour siéger au conseil d'un syndicat d'employés de la ville peut-il également être chef de quartier pour un parti politique ?
Oui Bien que les restrictions relatives aux activités politiques de la ville interdisent généralement à la plupart des employés de la ville d'exercer les fonctions de chefs de quartier, le paragraphe 8.1 (h) du règlement no 8 du conseil prévoit que ces restrictions ne s'appliquent pas aux employés de la ville « en congé non payé pour occuper un poste de dirigeant élu à plein temps ou de représentant du personnel désigné d'un syndicat d'employés de la ville ».
Un employé municipal peut-il parler de ses obligations et responsabilités professionnelles lors d'un événement organisé par la section locale d'un groupe politique partisan ?
Non. Le paragraphe 10-107 (4) de la Charte interdit aux fonctionnaires et employés nommés par la Ville de « participer à la gestion ou aux affaires d'un parti politique, d'un groupe politique partisan ou d'une campagne politique ». Cela inclurait la prise de parole lors d'un événement organisé par un groupe politique partisan, même si l'employé n'a pas l'intention que le contenu de son discours soutienne ou s'oppose aux objectifs politiques de ce groupe. Il est également interdit aux employés de la Ville de participer à des activités politiques dans l'exercice de leurs fonctions, en utilisant les ressources de la Ville ou en utilisant le titre ou le poste qu'ils occupent dans la Ville. Lorsqu'un employé municipal est invité à parler de son poste et de ses responsabilités dans la ville, il comparaîtra nécessairement en sa qualité officielle et utilisera le titre et le statut de sa ville.
Une commission consultative municipale peut-elle organiser un forum ouvert pour les candidats à la magistrature ?
Non. Il est interdit aux membres des conseils consultatifs et des commissions de se livrer à des activités politiques en utilisant leur titre municipal, les ressources de la ville ou l'autorité liée à leur position dans la ville. L'activité politique est un événement au cours duquel les candidats feront la promotion de leurs campagnes. Par conséquent, un agent municipal ne pouvait pas participer à un tel événement en sa qualité officielle et ne pouvait pas utiliser les ressources de la ville pour promouvoir ou organiser l'événement.
Les règles relatives aux activités politiques de la Ville s'appliquent-elles à une élection pour un poste au sein d'un conseil consultatif d'un organisme communautaire ou à but non lucratif ?
Non. Les règles relatives aux activités politiques de la ville ne s'appliquent qu'aux élections à des fonctions publiques. À ce titre, un employé de la Ville peut participer à une élection pour un poste au sein d'un conseil consultatif d'un organisme communautaire ou sans but lucratif.
Le conjoint(e) d'un employé municipal peut-il participer à des collectes de fonds politiques ?
Oui Le conjoint(e) d'un employé municipal peut participer à des activités de collecte de fonds politiques, mais l'employé municipal doit s'assurer qu'il ne joue aucun rôle dans de telles activités. Par exemple, l'employé de la Ville doit veiller à ce que son nom ne figure pas sur la correspondance ou le matériel promotionnel lié aux collectes de fonds politiques du conjoint.
Un employé du département juridique peut-il se porter volontaire pour un candidat au poste de procureur de district ?
Non. Un employé du département juridique ne peut faire du bénévolat que dans le cadre de campagnes pour des élections non locales (par exemple : gouverneur de Pennsylvanie ou président des États-Unis). L'élection du procureur du district de Philadelphie est une élection locale.
Un employé du Conseil municipal peut-il aider un PAC à déposer des rapports de financement de campagne en échange d'un paiement ?
Oui Les restrictions relatives aux activités politiques énoncées dans la charte d'autonomie de la ville permettraient à un employé du Conseil municipal d'aider un PAC à préparer un rapport sur le financement d'une campagne électorale. Cependant, l'article 20-602 du code d'éthique interdirait à l'employé de soumettre le rapport au conseil d'éthique ou aux commissaires municipaux au nom du comité, car une telle interaction avec ces bureaux constituerait une représentation interdite d'une autre personne dans le cadre d'une transaction impliquant la ville.
Un employé municipal qui souhaite se présenter au poste de Juge des élections doit-il démissionner de son poste municipal ?
Oui Conformément à l'article 10-107 (5) de la Charte, un employé municipal doit démissionner de son poste pour se porter candidat à ce poste public élu.
Un employé de la Ville peut-il faire circuler des pétitions de nomination pour des candidats à la magistrature ?
Cela dépend. L'article 10-107 (4) de la Charte interdit à tous les employés de la ville, à l'exception des employés du Conseil municipal, de faire circuler des pétitions de nomination pour un candidat à un poste local. Cela inclut la Cour des plaids communs de Philadelphie et le tribunal municipal. Les employés de la ville peuvent toutefois diffuser des demandes de nomination pour un candidat à un poste non local (tel que la Cour du Commonwealth ou la Cour suprême de l'Autorité palestinienne), mais pas s'il s'agit d'employés du service de police, du conseil d'éthique ou du bureau des commissaires municipaux, du shérif ou du procureur de district. Même lorsque la diffusion de pétitions est autorisée, un employé de la Ville ne doit jamais se livrer à une telle activité dans l'exercice de ses fonctions, en utilisant les ressources de la Ville ou lorsqu'il se trouve sur le terrain de la Ville.
Un membre d'un conseil municipal qui exerce des pouvoirs gouvernementaux importants peut-il agir en tant que dirigeant d'un groupe politique partisan ?
Non. La Charte de l'autonomie de la ville interdit aux membres des conseils qui exercent des pouvoirs gouvernementaux importants d'être dirigeants d'un groupe politique partisan et de participer à la gestion de tels groupes politiques partisans.
Un parti politique peut-il réserver une caserne de pompiers municipale pour un événement politique ?
Oui, si la caserne de pompiers est un lieu de réunion accessible au public que toute entité ou organisation peut utiliser pour des événements similaires.
Un employé du Bureau du procureur de la ville peut-il assister à un événement politique organisé pour un candidat au poste de procureur de district ?
Oui L'employé du procureur de district ne peut toutefois assister à l'événement qu'en tant que spectateur. Un tel employé ne peut, par exemple, pas être impliqué dans l'organisation ou la gestion de l'événement.
Un employé du Conseil municipal peut-il apparaître dans une publicité de campagne politique ?
Oui, tant que l'employé du Conseil municipal n'est pas en service et n'utilise pas son titre municipal ni aucune ressource municipale lors de son apparition dans la publicité. L'employé du Conseil municipal ne peut toutefois pas apparaître dans une publicité sollicitant des contributions pour une campagne ou un parti politique.
Une personne siégeant à un conseil municipal qui exerce des pouvoirs importants du gouvernement peut-elle se présenter à un poste judiciaire ?
Non. La section 10-107 (5) de la Charte de l'autonomie oblige ces fonctionnaires municipaux à démissionner avant de briguer un poste électif public, y compris une élection à un poste judiciaire. En outre, l'article 10-107 (4) de la Charte interdit à ces fonctionnaires municipaux de participer à de telles élections en tant que candidats.
Un membre d'un conseil municipal qui exerce des pouvoirs gouvernementaux importants peut-il être président du comité des finances d'un parti politique local ?
Non. Il est interdit à un membre d'un conseil municipal qui exerce des pouvoirs gouvernementaux importants d'être dirigeant d'un parti politique et ne peut participer à la gestion d'un parti politique. En outre, il est interdit à un tel agent municipal de participer à des collectes de fonds politiques.
Un membre d'un conseil municipal qui exerce des pouvoirs gouvernementaux importants peut-il être membre du comité hôte d'un candidat candidat au Sénat américain ?
Non. Il est interdit à un membre du conseil municipal qui exerce des pouvoirs gouvernementaux importants d'être dirigeant d'un parti politique et ne peut participer à la gestion d'une campagne politique. Cette interdiction s'applique à ces membres du conseil d'administration même si la campagne politique concerne une élection fédérale non locale. En outre, il est interdit à un tel agent municipal de participer à des collectes de fonds politiques.
Les restrictions relatives aux activités politiques de la Ville s'appliquent-elles aux employés contractuels de la Ville ?
Non. Il est toutefois important de noter que les contrats de travail sous-jacents peuvent inclure des conditions liées aux restrictions relatives aux activités politiques auxquelles les employés contractuels seraient soumis.
Un employé de la Ville peut-il assister à un événement de collecte de fonds politique en sa qualité officielle ?
Non. La participation à une collecte de fonds politique constitue une activité politique et, en vertu des restrictions relatives aux activités politiques de la ville, les employés de la ville ne peuvent pas participer à des activités politiques dans l'exercice de leurs fonctions ou en utilisant leur titre ou leur statut municipal.
Quelles sont les règles relatives aux activités politiques qui s'appliquent à un employé municipal affecté temporairement pour aider les commissaires municipaux ?
Outre les règles qui s'appliquent normalement en fonction du bureau dans lequel l'individu travaille habituellement, un employé temporairement affecté pour aider les commissaires municipaux ne peut se porter volontaire pour aucun candidat, campagne, parti politique ou groupe politique partisan (1) le jour civil précédant le jour du scrutin où il a exercé des fonctions liées aux élections ; (2) les dix jours civils précédant le jour du scrutin ; et (3) si l'affectation se prolonge après le jour du scrutin, tous les jours civils jusqu'au dernier jour où ils ont exercé des fonctions liées aux élections.
Les règles relatives aux activités politiques de la Ville s'appliquent-elles aux conjoints des fonctionnaires et employés de la Ville ?
Non. Les règles relatives aux activités politiques énoncées dans la Charte et expliquées dans le règlement no 8 ne font que restreindre l'activité politique des agents et employés de la Ville. Si le conjoint d'un employé municipal se livre à une activité politique qui serait interdite à l'employé, comme la sollicitation de contributions politiques, l'employé doit s'assurer qu'il ne participe pas aux efforts de son conjoint.
Un employé du Conseil municipal peut-il siéger au conseil d'administration d'un SuperPAC ?
Non. En vertu des règles relatives aux activités politiques de la ville, les employés du Conseil municipal sont autorisés à participer aux campagnes électorales et à agir en tant que dirigeants de groupes politiques partisans. Cependant, en vertu de l'article 10-107 (3) de la Charte, il leur est toujours interdit de jouer un quelconque rôle dans la sollicitation, la collecte ou la réception de contributions destinées à des fins politiques. Ainsi, alors qu'en théorie, un employé du Conseil municipal peut avoir un rôle à jouer dans la décision de dépenser l'argent récolté par un SuperPac, il ne peut pas, en pratique, siéger au conseil d'administration d'un SuperPac sans avoir « aucun rôle » dans le financement politique. Il convient de noter que le Conseil a déjà estimé dans son avis 2020-001 qu'un élu peut siéger au conseil consultatif d'un PAC fédéral et participer à des collectes de fonds dans certaines limites. Cette détention ne s'étendrait toutefois pas à un employé de la Ville.
Après l'emploi
Un employé municipal peut-il continuer d'aider la ville à embaucher la personne qui occupera son ancien poste municipal après avoir quitté son bureau municipal ?
Oui L'article 20-603 du Code interdit à un ancien employé municipal d'aider une autre personne dans une affaire à laquelle il a participé pendant son service municipal. Mais, dans la mesure où l'aide fournie par l'ancien employé municipal n'est pas au nom de son nouvel employeur, il aidera la ville, et non « une autre personne ». De plus, dans son avis (PDF), le Conseil a estimé que le terme « personne » tel qu'il est utilisé dans l'article 20-603 n'inclut pas une entité gouvernementale. Par conséquent, la section 20-603 du code ne s'appliquerait pas.
La restriction relative à l'après-mandat prévue à l'article 20-603 du Code permet-elle à un ancien employé municipal de présenter ses opinions personnelles lors d'une audience organisée par son ancien service municipal sur une question à laquelle l'ancien employé a participé alors qu'il travaillait pour la ville ?
Oui La section 20-603 du Code interdit à un ancien employé d'aider « une autre personne » dans une transaction impliquant la Ville uniquement si l'ancien employé de la Ville a participé à cette transaction pendant son service municipal ou son emploi. Ainsi, tant que l'ancien employé municipal ne fournit aucune assistance à une autre personne sur le sujet en question, il peut se présenter à l'audience et s'exprimer sur le sujet même s'il s'agissait d'une transaction à laquelle il a participé alors qu'il travaillait pour la ville.
Un stagiaire municipal est-il soumis à la règle d'un an après l'embauche de l'État ? (leur interdisant d'être payés pour représenter quelqu'un devant leur ancien organe gouvernemental pendant un an)
Cela dépend de la question de savoir si le stagiaire est un « fonctionnaire » tel que défini dans la loi sur l'éthique de l'État. Ce statut est déterminé en examinant des sources objectives établissant ce que le stagiaire a le pouvoir de faire en tant que stagiaire de la ville.
Représentation
Un employé de la Ville peut-il se porter volontaire en tant qu'avocat, à titre gracieux, pour un service juridique à but non lucratif ?
En général, oui, mais l'employé doit respecter les lois éthiques applicables de la ville et de l'État. Par exemple, en vertu du règlement de représentation de la ville, l'employé de la ville ne pouvait pas représenter un client bénévole dans le cadre d'une transaction impliquant la ville.
Un employé de la ville peut-il représenter des accusés devant la Cour des plaids communs et le tribunal municipal de Philadelphie ?
Pas si l'affaire est poursuivie par le procureur du district de Philadelphie. L'article 20-602 (1) (a) du code interdit à un employé de la ville de représenter une autre personne en tant qu'avocat, rémunéré ou non, dans toute transaction impliquant la ville. Les transactions impliquant la Ville incluent toute question particulière (1) qui fait ou fera l'objet d'une action de la Ville, (2) dans laquelle la Ville est partie, ou (3) dans laquelle la Ville a un intérêt de propriété. Toute poursuite pénale intentée par le procureur de district est une affaire qui fait l'objet d'une action de la ville, que ce soit par l'intermédiaire du bureau du procureur du district, du bureau du shérif, du département de la mise à l'épreuve et des libérations conditionnelles et du système pénitentiaire. Il s'agit également d'une question dans laquelle la Ville a un intérêt exclusif. En tant que tel, l'article 20-602 (1) (a) du Code interdit à un fonctionnaire ou à un employé municipal de représenter les accusés dans de tels cas.
Un ancien membre d'un conseil municipal peut-il représenter des clients devant ce conseil ?
La loi sur l'éthique de l'État interdirait à l'ancien membre du conseil d'administration de représenter quiconque contre rémunération devant ce conseil jusqu'à ce qu'un an se soit écoulé à compter de la date de sa démission. La Commission d'éthique de l'État interprète notamment le terme « représentation » comme incluant non seulement le fait de comparaître personnellement au nom d'un client, mais également la soumission de lettres ou d'autres documents portant le nom de l'ancien membre du conseil d'administration, bien que l'ancien membre du conseil puisse aider à la préparation de tels documents.
En outre, le code d'éthique de la ville interdirait de façon permanente à l'ancien membre du conseil d'aider une autre personne dans une affaire précise soumise au conseil pendant qu'elle était membre.
Un employé de la Ville peut-il demander le paiement des honoraires que la Ville lui doit pour le travail qu'il a effectué avant qu'il ne rejoigne la Ville ?
Oui Conformément à l'article 20-602 du Code, un employé municipal peut se représenter lui-même dans une transaction impliquant la ville tant que l'affaire ne relève pas de sa responsabilité officielle et qu'il n'a pas participé auparavant à l'affaire en tant qu'employé de la ville. Ainsi, tant que l'employé ne représente que lui-même et non une autre personne, comme un cabinet d'avocats, il peut interagir avec la Ville pour obtenir le paiement de l'argent dû.
Un employé de la Ville peut-il répondre à un sondage publié par la Ville concernant le budget de la Ville et exprimer son opinion sur les domaines dans lesquels les fonds de la Ville devraient être priorisés ?
Oui Un employé de la Ville peut répondre à un tel sondage même si ses réponses expriment des opinions sur le budget de son propre service ou organisme municipal.
Un employé de la ville peut-il être capitaine de bloc ? Dans ce rôle, peuvent-ils recueillir les signatures des résidents dans le cadre d'un processus de demande de permis municipal ?
Oui, un employé municipal peut être capitaine de quartier, mais il doit respecter les règles relatives aux conflits d'intérêts et à la représentation énoncées dans le code d'éthique. Par exemple, un employé municipal agissant en tant que capitaine de quartier peut recueillir les signatures nécessaires pour soumettre une demande de permis de routine parce qu'il n'interagit avec aucune entité gouvernementale et ne représente personne en tant qu'avocat ou agent. En revanche, se présenter au nom des résidents du bloc pour faire appel d'un refus de permis serait une représentation interdite.